On le croyait définitivement écarté… Mais Youcef Belaïli n’a pas dit son dernier mot. Trois semaines de silence, deux matchs de suspension, une polémique enflée… et aujourd’hui, un retour qui risque de faire exploser les réseaux et relancer toute une saison.
Une mise à l’écart explosive qui a failli virer au divorce
Le 8 avril, Youcef Belaïli foulait pour la dernière fois une pelouse, lors du quart de finale retour face à Mamelodi Sundowns. Depuis ? Le néant. Une suspension de deux matchs pour “comportement déplacé” face à la JS El Omrane, des rumeurs de clash avec la direction, et un silence pesant autour de l’international algérien.
Les supporters s’interrogeaient : rupture en coulisses ? Fin de l’aventure tunisienne ? “C’est un gâchis !”, s’indignaient certains fans sur X (ex-Twitter), tandis que d’autres réclamaient son retour urgent. Mais voilà : contre toute attente, l’EST le réintègre dans le groupe pro. Signal fort ou ultime chance ? La tension est palpable.
Un retour à haut risque… mais à fort potentiel
Son come-back tombe à un moment critique : la 28e journée du championnat approche, avec un duel capital contre le CS Sfaxien. Et l’Espérance joue gros. Très gros. Depuis l’absence de Belaïli, l’EST a peiné dans l’animation offensive, avec une baisse nette des occasions créées (-34 % en moyenne par match). Son profil unique – percussion, vista, grinta – pourrait relancer la machine à victoires. Et si ce retour marquait le tournant de la saison ? L’enjeu est clair : relancer le club et sauver une fin d’exercice encore floue.
Youcef Belaili , symbole d’un vestiaire sous tension ?
Au-delà du terrain, ce retour soulève des questions internes : Pourquoi avoir tant tardé à réintégrer un joueur aussi influent ? L’EST a-t-elle voulu “marquer le coup” pour asseoir son autorité ? Ce come-back semble aussi stratégique : envoyer un message fort au reste de l’effectif… et au public. “C’est maintenant ou jamais pour Youcef Belaili. Il joue sa crédibilité autant que ses minutes”, confie un observateur du football maghrébin.