Youcef Belaïli proche d’un retour au MC Alger ? Son père confirme des négociations avancées avec l’ES Tunis, malgré une libération fixée à un million d’euros. Le Doyen craquera-t-il ?
Youcef Belaïli au cœur d’un bras de fer entre le MCA et l’ES Tunis
Et si le plus fantasque des Fennecs retrouvait le Doyen cet été ? L’hypothèse prend de l’ampleur. Youcef Belaïli, sacré champion avec le MC Alger il y a un an seulement, est de nouveau annoncé sur le départ de l’Espérance de Tunis, où il ne souhaite visiblement pas poursuivre l’aventure. Son absence remarquée à la reprise des entraînements a mis le feu aux poudres.
La rumeur d’un retour à Alger enfle, et son père, Hafid Belaïli, confirme que les négociations sont bien en cours : « La balle est dans le camp du Mouloudia et de l’EST », lâche-t-il, énigmatique. Cerise sur le gâteau : Youcef Belaïli lui-même a publié une vidéo dansant sur un chant du MCA. Coïncidence ? Provocation ? Ou appel du pied assumé ? Le public, lui, est déjà en ébullition.
Un million d’euros sur la table : l’énorme frein au transfert
Mais si le retour de Belaïli fait rêver les supporters, la réalité économique freine l’enthousiasme. L’Espérance de Tunis, bien consciente de l’attrait du joueur, réclame pas moins de 1 million d’euros pour le libérer. Un montant exorbitant, surtout quand on se souvient que le MC Alger l’avait cédé pour 500 000 euros seulement l’an dernier. En clair, il faudrait payer le double pour récupérer un joueur qui n’a disputé qu’une saison ailleurs. Le club algérien peut-il, ou veut-il, faire ce sacrifice financier ? Pour l’instant, rien n’est tranché, mais les discussions continuent. Le feuilleton ne fait que commencer.
Un retour plein de symboles… mais à quel prix ?
Sportivement, Belaïli reste une icône incontestée. Charismatique, explosif et décisif, il avait largement contribué au sacre du MCA avant son départ. Son retour serait un coup de tonnerre dans le championnat, et un signal fort des ambitions du club algérois. Mais à l’heure où les finances pèsent autant que les talents, le deal est loin d’être acquis. Si le MCA veut vraiment rapatrier son joyau, il faudra aligner les zéros… ou négocier dur.