Découvrez les développements récents dans l’affaire judiciaire entourant Youcef Atal, joueur international algérien de l’OGC Nice. Mise sous contrôle judiciaire pour ‘provocation à la haine raciale’, sa participation à la CAN 2023 est maintenant incertaine. L’article explore les implications de son procès prévu en décembre et son impact potentiel sur sa présence au tournoi africain.
Le feuilleton juridique entourant Youcef Atal, joueur international algérien de l’OGC Nice, a pris une tournure sérieuse ce weekend. Suite à l’annulation du chef d’apologie du terrorisme, Atal est maintenant sous contrôle judiciaire pour « provocation à la haine raciale à raison de la religion ». Cette mesure l’empêche de quitter la France, sauf pour des obligations liées à son statut de footballeur professionnel.
Son procès est prévu pour le 18 décembre, à peine deux semaines avant le début de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2023), programmée pour le 13 janvier 2024. La question cruciale qui se pose maintenant est de savoir si Youcef Atal manquera la CAN 2023 en raison de ses problèmes juridiques en France. Les supporters algériens sont inquiets, craignant une condamnation qui pourrait compromettre la participation du joueur.
Le procès d’Atal coïncidera avec la fin de sa suspension le 20 décembre. Certains internautes algériens voient cela comme une coïncidence, tandis que d’autres évoquent un complot contre le joueur. Malgré la controverse entourant la vidéo partagée par Atal, où il a rapidement présenté des excuses, ses coéquipiers en équipe nationale estiment que les réactions ont été « démesurées ».
La décision du procureur de Nice d’interdire à Atal de quitter la France prend en compte ses obligations professionnelles, et l’OGC Nice lui permet d’utiliser ses installations malgré sa suspension. Si tout se déroule comme prévu, Atal pourrait être prêt pour la CAN 2023, montrant sa performance après une suspension similaire contre le Mozambique.
Cependant, l’inquiétude des Algériens se concentre sur le volet extra-sportif de l’affaire. La possibilité d’une condamnation le 18 décembre, l’empêchant de quitter la France, préoccupe de nombreux supporters. Alors que certains restent convaincus de la présence d’Atal à Bouaké, d’autres craignent que les développements judiciaires ne l’empêchent de participer à la compétition.
Pour rappel, l’affaire a débuté avec le partage d’une vidéo controversée sur le compte Instagram d’Atal, réagissant au conflit israélo-palestinien. Malgré des excuses rapides, l’OGC Nice l’a suspendu, la LFP a infligé une suspension de 7 matchs, et le parquet de Nice a ouvert une information judiciaire, aboutissant à la garde à vue et au contrôle judiciaire actuel.