La FIFA a confirmé sans équivoque que Walid Sadi, actuel président de la Fédération algérienne de football (FAF), est pleinement habilité à exercer plusieurs fonctions dans les sphères du football continental et international.
En plus de diriger la FAF, Sadi occupe les postes de vice-président de l’Union nord-africaine de football (UNAF), membre du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), ainsi que celui de ministre des Sports en Algérie. Selon des informations fiables obtenues par Fennec Football, cette décision a été accueillie favorablement par les acteurs du football algérien, mettant en lumière l’influence croissante de Sadi à l’échelle internationale. Sa capacité à assumer ces multiples responsabilités reflète la confiance que lui accordent les instances dirigeantes du football mondial et africain.
Grâce à cette approbation de la FIFA, Sadi continue de consolider les relations entre l’Algérie et le football mondial, tout en jouant un rôle central dans le développement du football en Afrique du Nord. Une comparaison peut être établie avec Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football, qui cumule également plusieurs fonctions essentielles. En plus de présider la FRMF, Lekjaa siège au comité exécutif de la FIFA, est ministre du Budget au Maroc, et occupe une place influente dans les grandes instances du football international.
Cette évolution illustre le rôle grandissant des dirigeants africains dans le football mondial, leur offrant une visibilité accrue au sein des institutions majeures. En tant que ministre des Sports, Walid Sadi occupe une position stratégique qui lui permet de conjuguer les enjeux politiques et sportifs, renforçant ainsi l’influence de l’Algérie dans les décisions prises par la FIFA et la CAF.
Ces cumuls de fonctions contribuent à accroître la présence de l’Algérie sur la scène internationale, tant sur le plan sportif que diplomatique.
Walid Sadi cumule plusieurs fonctions : Bouzenad le confirme
Hier, lors de son passage sur le plateau d’Ennahar, Nadir Bouzenad, Secrétaire Général de la Fédération Algérienne de Football (FAF), a abordé une question particulièrement sensible qui continue de susciter des débats. Cette controverse découle notamment de l’absence de mention explicite dans les statuts soumis au vote lors de l’Assemblée Générale de la FAF, prévue pour samedi prochain. Bouzenad a tenu à clarifier certains aspects, particulièrement en évoquant le feu vert récemment accordé par la FIFA à la FAF sur la gestion des fonctions cumulées au sein des fédérations nationales. Il a expliqué que, bien que la question semble complexe, les statuts de la FIFA autorisent des exceptions pour certains postes bénévoles.
La FIFA reste claire
Selon Bouzenad, si le cumul de fonctions peut poser un problème dans certains cas (comme occuper à la fois la présidence d’une ligue et celle de la FAF), la réglementation de la FIFA reste claire. Par exemple, un président de ligue peut, sous certaines conditions, siéger au Bureau Fédéral de la FAF sans enfreindre les règles, à condition d’éviter des postes jugés incompatibles au sein d’une même structure. Cette mise au point pourrait rassurer certains membres de la FAF, mais elle soulève aussi la question de la nécessaire harmonisation entre la législation nationale et les directives internationales. Bouzenad a en effet insisté sur le rôle du ministère de la Jeunesse et des Sports, appelant à une modification du décret encadrant le cumul de fonctions pour aligner les lois algériennes sur les normes de la FIFA.
Le ministre des Sports, Abdou Karim Sadi, qui avait exprimé son opposition au cumul des fonctions lors de son discours d’investiture en septembre 2023, pourrait se retrouver face à un dilemme si ces ajustements s’avèrent nécessaires. Cette problématique émerge dans un contexte de transition pour le football algérien. Bouzenad a également évoqué la succession de Sadi à la présidence de la FAF, soulignant l’importance de maintenir la stabilité au sein du football national. À l’approche de l’Assemblée Générale élective, prévue pour mars 2025, où Sadi pourrait briguer un nouveau mandat, Bouzenad a exprimé sa confiance en ses capacités, estimant qu’il est l’homme de la situation. Selon lui, un changement de direction pourrait compromettre les progrès réalisés ces dernières années, tant au niveau de la FAF que des clubs algériens.
Par ailleurs, sur le plan financier, Bouzenad a évoqué une nette amélioration de la situation de la FAF. Alors que l’instance était en grande difficulté financière à l’arrivée de Sadi en 2023, la gestion rigoureuse des ressources et l’introduction du programme Forward de la FIFA ont permis d’assainir les comptes. La FAF a non seulement éliminé une grande partie de son déficit, mais a également réussi à générer des revenus supplémentaires. Bien que certains litiges subsistent avec des créanciers et fournisseurs, cette stabilisation financière est perçue comme un atout majeur pour la poursuite de la saison et le développement du football algérien.