Walid Sadi, ministre des Sports et président de la FAF, exercera ses fonctions sans percevoir de salaire. Une décision validée par la FIFA qui soulève des questions sur son impact pour le sport algérien.
La FIFA autorise le double rôle de Walid Sadi
Walid Sadi, récemment nommé ministre algérien des Sports, cumule désormais ce poste avec celui de président de la Fédération algérienne de football (FAF). Selon les déclarations du journaliste Benchabir sur Elheddaf TV, la FIFA n’a émis aucune objection à cette double fonction. Cette décision met fin aux rumeurs d’incompatibilité entre ses deux rôles.
Un engagement bénévole pour le sport Algérien
La nomination de Walid Sadi a été marquée par une révélation inattendue : il ne percevra aucun salaire en tant que ministre des Sports. Ce choix volontaire reflète, selon ses partisans, un dévouement exceptionnel au développement du sport national. Mais cette décision, bien que saluée par certains, divise l’opinion publique et soulève des interrogations sur la gestion de telles responsabilités.
Une opportunité pour restructurer le football
En tant que président de la FAF, Sadi s’est déjà illustré par des projets visant à restructurer le football algérien. Ce double rôle pourrait lui offrir une synergie unique pour développer les infrastructures sportives et favoriser l’épanouissement des jeunes talents. Avec cette nouvelle responsabilité, il ambitionne de porter le sport algérien à un niveau supérieur.
Un pari qui fait débat
Si la FIFA n’a vu aucun problème à ce cumul, les avis divergent au sein de l’opinion publique. Certains pointent le risque d’une charge de travail excessive, tandis que d’autres applaudissent un modèle de gouvernance fondé sur la passion et le bénévolat. Walid Sadi devra démontrer que ce choix inédit est une force, et non une faiblesse, pour le sport algérien.