Après des années d’absence, l’Algérie retrouve un siège au sein du bureau exécutif de la CAF grâce à Walid Sadi. Une avancée stratégique pour le football national.
Walid Sadi : Un retour stratégique pour l’Algérie à la CAF
C’est officiel ! Après six ans d’absence, l’Algérie s’apprête à retrouver un poste clé au sein du bureau exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). Walid Sadi, président de la Fédération algérienne de football (FAF), est sur le point d’être élu lors de l’Assemblée générale extraordinaire (AGE) de la CAF, prévue du 10 au 12 mars au Caire. Ce retour s’inscrit dans un contexte de renouvellement au sein de l’instance continentale, où la moitié des membres du bureau exécutif doivent être remplacés. Un scénario idéal pour Sadi, qui se retrouve candidat unique pour la région Nord de l’Afrique après le retrait du Tunisien Hussein Jenayeh.
Une reconquête du pouvoir footballistique africain ?
Le retour de Walid Sadi ne se limite pas à un simple siège. Il symbolise une stratégie plus large de l’Algérie pour renforcer son influence au sein des instances dirigeantes du football africain. Après avoir remporté la bataille judiciaire contre la carte géographique du Maroc lors du CHAN 2023, ce siège marque une nouvelle victoire diplomatique pour la FAF. Ce positionnement stratégique pourrait permettre à l’Algérie de peser davantage dans les décisions concernant les compétitions continentales et d’influencer le développement du football africain.
Une victoire pour le football algérien
L’élection de Walid Sadi par acclamation envoie un signal fort : l’Algérie est de retour dans les hautes sphères du football africain. Depuis 2017 et la fin du mandat de Mohamed Raouraoua, aucun représentant algérien n’avait siégé à la CAF. Ce retour s’inscrit dans une dynamique de repositionnement de l’Algérie sur l’échiquier sportif continental. Reste à voir si cette présence permettra à la FAF d’influencer positivement l’avenir du football algérien et africain.