C’est ce qu’on appelle une bonne ou mauvaise nouvelle ? En effet, de 95 euros depuis janvier 2020, l’allocation touristique passe désormais à 102 euros soit 15 000 dinars pour les ressortissants algériens en partance vers l’étranger.
La valeur de la bourse touristique a connu une hausse de 7 euros de plus même si le dinar algérien stagne depuis plusieurs années. Selon l’expert économique Abdel Rahmane Aya, cette augmentation est dû à la hausse du taux de change du dollar par rapport à l’euro. « Le dinar ne s’est pas redressé, mais continue de baisser, et tout citoyen peut le ressentir à travers la hausse de la valeur du nisab pour la zakat cette année par rapport aux années précédentes, lorsque la valeur de la monnaie nationale diminuait devant l’or », déclare l’économiste au micro de nos confrères d’Echoruk.
Il soutient par ailleurs que la monnaie algérienne est bien gérée pour dire qu’elle est soumise aux interventions de la banque ainsi que du ministère des finances. Ajoutant que la valeur de la bourse touristique est, de nos jours, très faible et ne répond pas aux besoins de citoyen algérien.
Une bourse équivalente de 500 euros
Avec 50 euros de dépenses pour un séjour de 10 jours à l’extérieur, l’algérien devrait bénéficier d’une bourse touristique équivalente de 500 euros. Cette proposition a été rejetée par les autorités compétentes. Ces dernières se limitent a offrir aux citoyens algériens la somme de 15 000 dinars. Ce qui rend obligatoire aux voyageurs d’acquérir leurs besoins en devises fortes du marché.
Cette mesure intervient au moment où le plan d’action du gouvernement inclut dans ses axes la fin de l’existence des marchés des devises fortes, et l’ouverture des bureaux de change pour les Algériens se rendant à l’étranger, points que le Gouverneur de la Banque d’Algérie devrait aborder lors de son arrivée. à l’Assemblée populaire nationale pour présenter le bilan financier et monétaire et débattre des dossiers y afférents en début de session parlementaire Début septembre, des parlementaires ont protesté contre l’absence de rapports de la Banque d’Algérie sur la trésorerie de l’Algérie pour plusieurs chapitres.