ObservAlgérie – Deux députés de l’émigration ont lancé un appel au chef de l’État Abdelmadjid Tebboune concernant les vols de la compagnie aérienne algérienne Air Algérie. Il s’agit de Mohamed Benkhadra, parlementaire de la zone France et de Farès Rahmani, député de la zone 4, qui a notamment soulevé la question des prix des billets d’avion et du nombre de vols autorisé.
L’Algérie a ouvert partiellement ses frontières le 1er juin dernier. La compagnie aérienne, Air Algérie a repris depuis ses vols de et vers certains pays étrangers au grand bonheur des milliers d’Algériens, qui attendaient cette mesure depuis belle lurette.
Ces derniers ont cependant vite déchanté en apprenant les conditions accompagnant cette décision. Des voix se sont multipliées pour dénoncer notamment les prix des billets, le confinement imposé aux voyageurs entrant au pays et le nombre de vols autorisé.
Un député demande plus de vols et la suspension du confinement à l’entrée en Algérie
Cette semaine, ce sont deux députés de l’émigration qui sont montés au créneau pour dénoncer cet état de fait. L’un d’eux, Mohamed Benkhadra, représentant de l’émigration pour la zone France, a saisit le chef le de l’État sur le sujet à travers une vidéo. Il a ainsi soulevé le problème relatif au nombre de vols qu’il juge insuffisant par rapport à la forte demande exprimée par la communauté algérienne établie en France. « Deux vols hebdomadaires entre Paris et Alger, ce n’est pas suffisant pour répondre à la demande de la diaspora qui souffre de ce problème », a-t-il déclaré.
Mohamed Benkhadra a demandé également au chef de l’État de suspendre le confinement obligatoire pour les passagers vaccinés. Il a aussi évoqué le prix du billet qu’il a jugé cher et qui n’est pas à la portée de la diaspora. « J’ai moi-même payé 700 euros pour venir en Algérie. Pour certains dont les revenus sont à 800 euros mensuels, c’est beaucoup », a-t-il dit.
Les prix des billets d’avion jugés trop chers
De son côté Farès Rahmani, député de la zone 4 (États-Unis, Europe hors la France, Grande-Bretagne, Turquie et Russie) a appelé à l’ouverture des lignes vers Londres et Montréal. Il a également soulevé la question relative au prix du billet d’avion qu’il a aussi jugé cher.