Algérie – Voyager n’est plus un acte simple comme avant en Algérie. En effet, Pour voyager, le passager doit se faire vacciner ou se faire tester et parfois faire les deux en même temps. Avant de prendre l’avion, il faut être à jour des dernières mesures prises selon le pays destination.
En Algérie, en plus de toutes ces mesures, les voyageurs sont contraints de faire avec un programme de vols très réduit depuis maintenant neuf mois. En effet, les pouvoirs publics en Algérie maintiennent une politique de « prudence » concernant les frontières.
Programme de vols restrient vers l’Algérie
Malgré une situation sanitaire en nette amélioration, le nombre de vols n’augmente pas, ce qui aurait permis de faire baisser les prix des billets pour que les Algériens résidant à l’étranger voyagent plus facilement vers le pays.
Une logique difficile à comprendre. Le ministère des Transports a annoncé en janvier qu’il étudiait la possibilité d’ouvrir de nouvelles liaisons aériennes sans donner de détails.
Cette augmentation des vols prendra-t-elle en compte les besoins d’Air Algérie, ceux de la diaspora, la réalité du marché ? Difficile de répondre. En revanche, ce qui est sûr c’est le maintien d’un nombre de vol aussi restreint ne répond à aucune logique.
« Les frontières algériennes ne sont ni ouvertes ni fermées »
On est qu’au mois de février et il y a déjà une grosse tension sur les billets d’avion vers l’Algérie notamment depuis la France. Les vols de la saison estivale risquent d’être écoulés rapidement si le programme n’est pas enrichi d’ici là.
Augmenter les vols devient une urgence aussi bien pour les voyageurs que pour Air Algérie. Le nombre réduit des vols incite certains pilotes du pavillon national à envisager leur avenir ailleurs. Avec le nombre réduit des liaisons, ils ont perdu des heures de vols qu’ils auraient dû emmagasiner.
Le même constat est valable pour la flotte d’Air Algérie maintenue au sol pour cause du nombre de vols restreint. Cela coûte une fortune à la compagnie aérienne nationale.
« Les frontières ne sont ni ouvertes ni fermées. On ne comprend pas cette situation », résume une source à l’aéroport d’Alger. Une description exacte de la situation qui commence à devenir pesante, mais qui est surtout incompréhensible.