»Algérie »Candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2019, Bengrima est accusé d’avoir bénéficié avec son frère de 1.000 hectares chacun au dinar symbolique, dans la commune de N’gousssa. Devant de tel accusations ce mardi 3 Août 2021, Bengrima le président du mouvement El Bina a tenu à répondre à ses détracteurs.
Plusieurs jours après ces révélations qui ont enflammé les réseaux sociaux, Bengrina a décidé de sortir de son silence pour répondre à ses détracteurs.
Dans une vidéo postée sur son compte Facebook, il a confirmé avoir soumis une demande en 2013 à la commune de Naqousa dans le cadre du programme de « mise en valeur », et « non de la concession », et cela signifie, selon lui, de n’obtenir aucun soutien de l’État jusqu’à l’achèvement de la mise en valeur à 85% des terres.
Il a reconnu avoir bénéficié en 2015 de 1000 hectares dans la wilaya de Ouargla du temps du président Abdelaziz Bouteflika, mais nie avoir touché jusque-là une quelconque aide financière de l’Etat.
Ce dernier a ajouté qu’une année après, deux autres personnes portant le même nom que lui ont obtenu 6.000 hectares dans la même région. « La Issaba (gang en référence aux personnes qui détenaient le pouvoir sous Bouteflika et dont la plupart sont aujourd’hui en prison) a donné ces terres dont vous parlez à deux autres personnes qui ne sont pas de Ouargla, mais ce sont des citoyens algériens », a-t-il dit. « Ces terres dont ils parlent ne sont pas les miennes », a assuré Bengrina.
Bengrina se défend encore plus
Pour se défendre, il a tenté de minimiser les surfaces dont il a bénéficié, comparativement aux « 34 millions d’hectares de terres qui peuvent être mises en valeur dans les zones intérieures du pays », soulignant surtout que « 15 000 Algériens » ont investi dans l’agriculture dans la wilaya de Ouargla dont la totalité des terres susceptibles d’être exploitées est de 1.2 million d’hectares.
Mieux Abdelkader Bengrina s’étonne qu’on ne s’est intéressé qu’à son cas, alors que, dit-il, il est agriculteur et il est de son droit de bénéficier d’une terre agricole. Selon, lui, 5 hectares dans le nord du pays sont aussi rentables que 4 ou 5 000 hectares au Sud.
Il affirme connaître la partie qui a divulgué les documents, accusant par ailleurs les « lobbies de l’importation » de vouloir casser « un patriote qui investit dans son pays ».