Un responsable de l’opposition algérienne a rompu le silence après l’appel du roi marocain à une réconciliation entre les deux Nations. Suivez les propos de ce dernier dans cette édition.
Avant tout, il faut noter que les autorités algériennes comme d’habitude ont gradé le silence face aux propos du
roi Mohammed VI du Maroc. C’est un responsable de l’opposition du pays a rompu le silence. Il s’agit de Abderrazak Makri, chef du Mouvement de la société pour la paix (MSP), principal parti islamiste algérien. « Les déclarations faites par le roi du Maroc sont bonnes s’il n’y avait rien pour les contredire [en réalité] », a-t-il écrit sur Facebook. « Il était possible que la société civile marocaine et algérienne s’implique pour surmonter les difficultés et aider les responsables du rapprochement si les autorités marocaines n’avaient pas fait quelque chose pour tout faire sauter », a ajouté Makri. Cependant, à en croire
le responsable algériens ses paroles ne reflétaient pas la réalité des actions politiques et diplomatiques de son pays. Il a accusé le Maroc de soutenir « des partis séparatistes, [et] des agents de forces extérieures qui menacent la stabilité et l’unité ». Aussi signalons que Makri a notifié que la normalisation entre le Maroc et Israël en 2020 était une autre pierre d’achoppement aux progrès diplomatiques entre les voisins. « Trahir la cause palestinienne et amener l’ennemi géographiquement loin de [l’Algérie] jusqu’à [ses] frontières avec ses espions, ses armes et ses plans de corruption malveillants pour menacer [l’
Algérie] directement depuis les terres marocaines ».