Algérie-Face à la recrudescence des cas de covid19 dans la wilaya Mostaganem, les autorités ont interdit la baignade. Mais les vacanciers ont tenu profiter des lieux en mettant en danger leurs santés.
Près d’une dizaine de vacanciers, brave les interdits du gouvernement, pour savourer la beauté des plages non surveiller et des zones rocheuses. Même la plage de Fnar, qui se trouve au large de la baie n’a pas fait l’exception, avec l’invasion des aventuriers qui continuent d’ignorer le règlement au détriment de la santé publique.
La majeure partie de ce site touristique par excellence, encore à l’état sauvage, dépend administrativement de la commune et qu’on ne peut y accéder qu’à partir du village. Déterminés plus que jamais à profiter des lieux, les aventuriers accèdent aux lieux, tôt dans la matinée ou à travers des percées nocturnes. Réputée pour ses plages au sable doré, ses criques, sa forêt dense encore à l’état sauvage et sa quiétude, la région de Mostaganem est ainsi quotidiennement prise d’assaut par des centaines de jeunes en provenance des wilayas limitrophes, à la recherche d’évasion, tentant d’éviter les gendarmes qui veillent en permanence sur l’unique accès à ce site. Ces derniers obligent les contrevenants à rebrousser chemin, alors que les autorités locales durcissent les mesures de prévention contre la propagation de la Covid-19, restreignant certaines libertés individuelles, notamment en matière de regroupements des personnes et l’interdiction de la baignade sur le littoral est de la wilaya.
La gendarmerie nationale et la sûreté de wilaya ont commencé à fonctionner en mode état d’urgence dès l’annonce de la décision d’interdiction prise par le wali de Mostaganem, Aïssa Boulahia.