Éric Zemmour relance la polémique sur les visas algériens, appelant à leur suppression totale, un discours qui ravive les tensions franco-algériennes.
Un appel à la suppression des visas algériens
Le 2 novembre 2025, lors de son apparition dans l’émission BFM Politique sur BFM TV, Éric Zemmour, leader du parti Reconquête, a proposé l’annulation de tous les visas algériens (délivrés aux citoyens algériens). Cette suggestion s’ajoute à d’autres critiques aiguisées envers l’Algérie, qui sont devenues une part centrale de son discours politique. Faute d’arguments solides sur des sujets économiques et sociaux, Zemmour s’est concentré sur les questions identitaires et migratoires.
Positionnement sur la politique migratoire
Interrogé sur la gestion migratoire de la France, Éric Zemmour a déclaré que pour conserver un équilibre des relations, « tous les visas pour les Algériens doivent être supprimés ». Cette opinion repose sur le prétendu manque de collaboration de l’Algérie pour le retour de ses ressortissants en situation irrégulière, compliquant ainsi les démarches d’expulsions selon Zemmour. Il soutient que cela affaiblit la position de la France sur la scène internationale.
La France, l’Algérie, et la diplomatie en jeu
Depuis la période post-électorale de 2022, Éric Zemmour place souvent l’Algérie au centre de ses communications stratégiques, pointant du doigt l’immigration comme un problème majeur de la France. L’objectif explicitement avoué de sa rhétorique est de redéfinir les relations franco-algériennes sur des bases plus fermes en termes de migration. Malgré une influence politique réduite depuis les récentes élections européennes, cette approche lui permet de maintenir une certaine visibilité dans les débats publics.

Le contexte est également marqué par des relations diplomatiques tendues sur la question des Visas algériens et de la coopération migratoire. Déjà en 2021, la France avait considérablement réduit l’octroi de Visas à des ressortissants d’Algérie, du Maroc et de Tunisie. Depuis, ni les autorités françaises ni algériennes n’ont réagi publiquement aux déclarations de Zemmour, un silence qui souligne l’orientation nationale de ce message plutôt que sa pertinence diplomatique directe.