Le tribunal de Cheraga, situé dans la wilaya d’Alger, a statué sur une affaire d’escroquerie concernant l’acquisition de visas pour le Canada. La principale accusée est une employée d’une agence de voyages, une jeune femme dans la vingtaine, qui a été jugée coupable d’avoir soutiré d’importantes sommes d’argent à plusieurs personnes. En effet, elle demandait entre 12 et 17 millions de centimes à ses clients en leur promettant l’obtention de visas canadiens.
Déroulement de l’affaire et verdict du tribunal
Les victimes ont rapporté avoir attendu plusieurs mois, parfois jusqu’à sept mois, sans recevoir de visas, entraînant le dépôt de plaintes et l’ouverture d’une enquête judiciaire. Les investigations ont révélé que les sommes d’argent avaient été payées, mais que l’accusée n’avait pas finalisé les démarches annoncées. Le tribunal a déterminé que les conditions nécessaires pour l’infraction d’escroquerie étaient remplies, et a condamné l’employée à un an de prison avec sursis ainsi qu’à une amende de 50 000 dinars algériens. De plus, elle doit restituer 30 millions de centimes à un plaignant, tandis que les autres victimes avaient récupéré leurs fonds avant l’audience.
Contexte de multiplication des arnaques aux visas
Cette affaire met en lumière des pratiques frauduleuses dans le contexte de l’obtention de visas, illustrant le rôle des tribunaux dans la résolution des conflits liés à la délivrance de visas par des agences privées. Le verdict comprend des sanctions pénales et financières, ainsi qu’une restitution partielle, soulignant l’importance de la justice dans la protection des victimes d’escroquerie.