L’Algérie a recensé 180 000 cas de morsures, liés au virus de la rage en 2023. Les autorités sanitaires visent l’objectif « zéro cas de rage d’ici 2030 », en collaboration avec l’OMS, pour éradiquer la maladie.
Le virus de la rage persiste en Algérie
En 2023, l’Institut National de Santé Publique (INSP) a signalé 180 000 cas de morsures en Algérie, rappelant la menace constante du virus de la rage. Abderrazak Bouamra, directeur de l’INSP, a souligné que, bien que chaque morsure ne mène pas nécessairement à la rage, le risque demeure élevé, surtout chez les enfants. « Les morsures touchent souvent des parties sensibles comme le visage, augmentant ainsi les risques de complications », a-t-il expliqué, encourageant une réponse médicale rapide.
Un plan national pour éradiquer la rage d’ici 2030
Le gouvernement algérien, avec le soutien de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), s’engage à atteindre un objectif ambitieux : zéro cas de rage d’ici 2030. Bouamra a insisté sur la nécessité d’une mobilisation intersectorielle pour atteindre cet objectif, tout en mettant en avant les nouvelles avancées scientifiques intégrées aux protocoles de traitement.