Un ressortissant algérien âgé de 39 ans, sous obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis 2022, a été appréhendé pour avoir commis un acte atroce à Versailles, dans les Yvelines. L’agresseur est accusé d’avoir violé et torturé une femme de 67 ans dans sa propre maison, selon les informations relayées par plusieurs médias français.
Selon les sources policières citées par la chaîne Cnews le 28 septembre, le crime survenu la semaine précédente à Versailles présente des similitudes choquantes avec un autre crime commis plus tôt à Cherbourg cet été. Les faits se sont déroulés dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 septembre, dans un quartier de Versailles. L’agresseur, initialement impliqué dans des cambriolages de voitures, a découvert un badge permettant d’accéder à une résidence voisine.
Profitant de l’opportunité, l’homme s’est introduit dans la maison où il a rencontré par hasard la femme de 67 ans, une retraitée. Il a immédiatement attaqué sa victime, l’étranglant violemment pour l’empêcher de crier, tout en la frappant brutalement. Il l’a ensuite enfermée dans sa propre maison, exigeant sa carte bancaire et ses bijoux. La victime, espérant mettre fin à ce calvaire, a remis sa carte et son code à l’agresseur. Cependant, celui-ci a décidé de rester sur place.
La victime a été déshabillée, ligotée avec des fils électriques, et elle a subi des viols brutaux tout au long de la nuit. Au matin, l’agresseur a pris la carte bancaire et les bijoux de la victime avant de quitter les lieux. Terrifiée et encore nue, la victime, toujours ligotée, s’est rendue chez une voisine qui ne l’avait pas reconnue en raison des sévères blessures sur son visage. Alertée, la police judiciaire de Versailles a rapidement identifié l’agresseur.
Après une enquête approfondie, notamment en utilisant des enregistrements de vidéosurveillance et des données téléphoniques, le suspect a été arrêté le jeudi 21 septembre à Asnières-sur-Seine. L’homme, de nationalité algérienne, vivait en tant que sans-papiers et avait été contraint de quitter le territoire français en février 2022. Il était sans domicile fixe et fréquentait régulièrement un squat près de la résidence de la victime.
Les enquêteurs ont retrouvé la carte d’identité de la victime, sa carte bancaire et ses bijoux dans l’un des squats de Trappes où l’agresseur avait ses habitudes. Lors de son interrogatoire, l’Algérien aurait montré peu d’empathie envers sa victime, et il aurait même tenté de se victimiser, selon une source policière. Bien qu’il ait initialement nié sa culpabilité, il a fini par avouer les faits et a indiqué aux policiers l’endroit où il avait dissimulé le butin volé. Il est actuellement détenu en attendant son procès.
Le mis en cause est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation graves, notamment le vol, l’escroquerie, la tentative de meurtre, la séquestration, et le viol aggravé avec acte de torture ou barbarie, selon le parquet de Versailles. La victime est toujours hospitalisée, récupérant des blessures infligées lors de cette terrible agression.