Un saboteur algérien a remporté son procès devant le TAS, gagnant une somme astronomique de 100 000 euros. La Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et son président, Samuel Eto’o, peuvent enfin respirer.
Une décision en leur faveur a été rendue, les déclarant vainqueurs d’un différend qui les opposait au club amateur Afrika Sport Academy. L’affaire a commencé lorsque le club a obtenu gain de cause auprès de la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun. Cette dernière avait condamné la Fecafoot à verser 10 millions de francs CFA (environ 15 200 euros) au club, en plus d’une demande de paiement supplémentaire de 60 millions FCFA (environ 91 500 euros).
Le TAS a annulé la condamnation initiale et rejeté les demandes supplémentaires du club
Insatisfaite, la Fecafoot, qui a déjà fait du tort à l’Algérie, a porté l’affaire devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) de Lausanne pour contester cette décision. Finalement, le TAS a annulé la condamnation initiale et rejeté les demandes supplémentaires du club, offrant ainsi un soulagement à l’instance camerounaise. Cette victoire est un soulagement pour Samuel Eto’o, qui continue de faire face à de nombreuses oppositions locales. Cependant, cette victoire ne met pas fin aux défis auxquels la Fecafoot est confrontée.
Les présidents de clubs camerounais, soutenus par le ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi, remettent en question la gestion opaque de certaines subventions accordées aux clubs. De plus, le projet controversé de Samuel Eto’o visant à permettre un troisième mandat à la présidence de la Fecafoot suscite des critiques et alimente les tensions.
Néanmoins, cette décision favorable du TAS représente une avancée significative pour Samuel Eto’o et son équipe, qui cherchent à consolider leur position dans le football camerounais tout en faisant face à une opposition de plus en plus organisée.