Lors d’une conférence de presse tenue à Alger, le 26 octobre, l’Ambassadeur cubain en Algérie, Héctor Igarza Cabrera, a critiqué le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba depuis plus de six décennies. Selon lui, cette mesure a pour but de créer « des pénuries chez le peuple cubain ».
Critique du blocus imposé par les États-Unis
À l’approche du vote de l’Assemblée générale des Nations Unies, prévu pour les 28 et 29 octobre, concernant le projet de résolution « Nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis d’Amérique », le diplomate a présenté un rapport détaillant les effets de cette politique sur son pays. Il a souligné le soutien presque unanime des États membres à cette résolution, dénonçant l’attitude des États-Unis qui persistent à ignorer cet appel.
Conséquences socio-économiques pour Cuba
L’ambassadeur Igarza Cabrera a également mis en avant les impacts directs du blocus sur le quotidien des Cubains, mentionnant des pénuries importantes de nourriture, de carburant et de médicaments. Il a expliqué comment l’intensification de l’embargo a compliqué l’accès aux crédits nécessaires à la réparation des centrales électriques et à l’achat de combustible. Cette situation, selon lui, détériore considérablement la vie des habitants. Sur le plan sanitaire, le blocus entrave la capacité de Cuba à accéder aux technologies et traitements médicaux avancés, particulièrement ceux développés par l’industrie biopharmaceutique américaine, ce qui compromet les soins de santé dans le pays.
Un appel pour une action internationale décisive
Avec optimisme, l’ambassadeur a affirmé que le président américain pourrait, s’il le souhaite, alléger le blocus, notamment en retirant Cuba de la liste des pays accusés de soutenir le terrorisme et en cessant la pression financière actuelle. Il a exprimé sa gratitude pour le soutien quasi unanime de la communauté internationale, notamment de la part du Mouvement des pays non alignés et de l’Union africaine, qui appellent régulièrement à la fin de l’embargo.