Entre discipline stricte et management autoritaire, Vahid Halilhodzic révèle comment il a imposé sa loi dans le vestiaire des Verts. Des détails chocs sur l’équipe d’Algérie !
Vahid Halilhodzic : l’homme qui a révolutionné le vestiaire algérien
Lorsqu’il a pris les commandes de l’équipe d’Algérie en juillet 2011, Vahid Halilhodzic savait qu’il devait imposer son autorité. Face à des joueurs réticents à ses méthodes, l’entraîneur bosniaque n’a pas tremblé : discipline stricte, hygiène de vie exemplaire et remise en question des comportements jugés nuisibles à la performance.
Dès son arrivée, Halilhodzic met les choses au clair : « Quand je suis arrivé en 2011, rien n’était facile. Il fallait prêter attention au mode de vie, comme la chicha et le taux de graisse corporelle. » Finies les habitudes laxistes, place à une discipline de fer. Certains joueurs contestent, d’autres résistent, mais l’ancien coach du Dinamo Zagreb ne cède pas.
« Si vous êtes des philosophes, allez écrire des livres ! »
Dans un vestiaire où les égos s’entrechoquent, Vahid adopte une posture inflexible. « Il y avait des joueurs qui n’acceptaient pas ces règles et s’y opposaient, pensant qu’ils en savaient plus que moi. Je leur ai dit : ‘Si vous pensez que vous êtes des philosophes, allez écrire des livres ! Ici, le seul philosophe, c’est moi !' » Une phrase choc qui marque les esprits et redessine la hiérarchie.
Un leadership qui a payé en Coupe du monde
Si cette rigueur n’a pas suffi à briller sur la scène africaine – avec une CAN 2012 ratée et une élimination au premier tour en 2013 –, elle a permis à l’Algérie de réaliser un exploit historique en Coupe du monde 2014. Les Fennecs, menés par Raïs M’Bolhi, atteignent pour la première fois les huitièmes de finale et tiennent tête à l’Allemagne avant de s’incliner 2-1 face au futur champion du monde.
Son passage en Algérie reste marqué par des décisions fortes et un style de management intransigeant. Aujourd’hui encore, son nom divise : visionnaire pour certains, trop dur pour d’autres. Mais une chose est sûre : Vahid Halilhodzic a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire des Verts.