Le constat est flagrant ! L’Europe subit une grande pression migratoire. Certains responsables du vieux continent considèrent les frontières de l’Union Européenne comme une passoire. Des plans ont donc été élaborés à cet effet.
Lesdits plans seront mis en place par l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex), en collaboration avec la Commission européenne et Europol. Les responsables de ces 3 organismes ont participé à la conférence qui s’est tenue à Varsovie, en Pologne, et dont la question de la surveillance des frontières a été discutée. L’Europe veut donc agir pour stopper les flux migratoires d’une manière efficace. Pour y arriver, l’Union européenne va investir dans une nouvelle architecture informatique, indique le directeur de l’UE pour les frontières. Ce responsable souligne que la réunion avec les autres organismes sert de plate-forme de dialogue afin de discuter de solutions opérationnelles pour la collecte de données et également d’identifier la force et les éventuelles limites des technologies innovantes éligibles pour les États membres en matière de protection des frontières intérieures.
De son côté, le directeur exécutif de Frontex, Hans Leijtens, affirme que « la surveillance aérienne avancée et l’imagerie par satellite, par exemple, peuvent fournir une surveillance en temps réel de vastes zones frontalières éloignées, nous permettant de détecter les passages illégaux et les activités suspectes avec une plus grande précision».