La journée de ce samedi 9 juillet a été marqué par le célébration du 20eme anniversaires de création de l’union Africaine jadis l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA, 1963-1999). A travers cette édition nous vous retraçons les origines de cette organisation ainsi que les défis face multiples problèmes enregistrés dans nos différents pays africains.
Nous sommes en mai 1963 et 32 chefs des Etats africains ayant accédé à l’indépendance décident de rencontrés à Addis Abeba, en Ethiopie à l’effet de signer la Charte portant création de la première institution continentale africaine, l’OUA. cette organisation devrait avoir une vision panafricaine d’une Afrique unie, libre et en pleine possession de sa propre destinée et cela a été consacré solennellement dans la Charte de l’OUA dans laquelle les pères fondateurs avaient reconnu que la liberté, l’égalité, la justice et la dignité étaient les objectifs essentiels en vue de la réalisation des aspirations légitimes des peuples africains.
Quelques années après précisément le 9 septembre 1999, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’OUA signe la +Déclaration de Syrte+ qui appelait de tous ses vœux « la création d’une Union africaine, envisageant l’accélération du processus d’intégration continentale qui permettra à l’Afrique de jouer le rôle légitime qui est le sien dans l’économie mondiale ».
En juillet 2002 à Durban, en Afrique du Sud, l’Union africaine (UA) a été officiellement créée suite à une décision prise en septembre 1999 par l’organisation pionnière, à savoir l’OUA . Thabo Mbeki ancien président de l’Afrique, fut le premier président de l’UA. Notons qu’actuellement l’UA est présidée par le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall. Et son siège est à Addis Abeba, capitale de l’Ethiopie. Depuis sa création l’Union africaine poursuivi, deux objectifs majeurs, à savoir instaurer la stabilité et renforcer les économies africaines.
Les grands défis qui attendent l’Union Africaine
Au cœur des politiques africaines, durant ses 20 ans l’UA a mobilisé les ressources et adopté des cadres de développement tournés vers l’avenir, comme l’Agenda 2063, l’Accord de Libre-échange Continental Africain (ZLECAf) et l’Agence de développement de l’UA (NEPAD). Devant ces nombreux conflits, un Conseil de paix et de sécurité (CPS) a été créé et des mécanismes de dialogue et de prévention ont été adoptés sans parler des opérations de soutien de la paix.
Cependant il faut souligné que l’instabilité politique sévit toujours en Afrique de l’Ouest et dans la Corne de l’Afrique, le terrorisme est présent au Sahel, le rêve de l’intégration économique est encore lointain et la pandémie de Covid-19 menace toujours l’Afrique. Ainsi donc l’Afrique a besoin de plus de ressources. Et pour y parvenir, elle doit éradiquer le terrorisme, maîtriser sa croissance démographique, et surtout rendre opérationnelle la ZLECAf pour stimuler la croissance économique et transformer les perspectives de développement du continent.
Aussi les dirigents devraient sans doute comprendre qu’une Afrique forte, c’est ce continent qui s’est vivre dans la dignité et non la recherche d’une aide extérieurs. Puisque jamais, l’UA devrait s’imprégnée des réalités et besoins profondes de l’Afrique et non chercher à être à la merci des dirigents européens.