Les dirigeants politiques impliqués dans l’initiative visant à promouvoir la cohésion et à assurer l’avenir ont mis en garde contre ce qu’ils ont qualifié de complots et déclaré la guerre menée contre l’Algérie par des partis extérieurs visant à fragmenter la société, appelant les élites politiques du pays à unir leurs efforts et à se coordonner avec l’autorité.
Le secrétaire général par intérim de l’Assemblée nationale démocratique, Mustafa Yahi, a déclaré lors du symposium politique organisé, jeudi, au siège « Al-Arandi », qui était intitulé « L’Algérie et les défis de la sécurité nationale », que les élites politiques du pays sont tenus, aujourd’hui, d’unir leurs efforts et de se coordonner avec l’autorité politique pour faire face à ce qu’il a qualifié de « guerre déclarée et de criminalité organisée » menée contre l’Algérie.
Le porte-parole a expliqué que les épidémies de drogue qui ont eu lieu dans le pays ces dernières années sont la preuve que le crime organisé est devenu une menace pour la sécurité de la société et l’esprit des jeunes. De leur côté, les responsables politiques participant au colloque et les représentants des organisations et syndicats affiliés à l’initiative National Building Movement ont appelé à adopter l’approche sécuritaire que l’Algérie a récemment adoptée, à la suggestion du président Abdelmadjid Tebboune, qui a approuvé de nouvelles mesures pour le profit des couches vulnérables de la société, le symposium les a appelés à adopter un partenariat politique avec le pouvoir afin de renforcer la cohésion nationale.
D’autre part, les participants ont apprécié la position de l’Etat algérien face aux récents événements dont la France a été témoin au lendemain de l’assassinat du jeune « Nael » d’origine algérienne, soulignant que l’Algérie, selon les déclarations du Président de la République, continue de soutenir sa communauté à l’étranger et tient à la fois à la protéger et à obliger le pays d’accueil à assurer sa stabilité.
Les orateurs du symposium d’al-Arandi, animé par des experts et des spécialistes des affaires de sécurité, en plus d’un groupe de personnalités politiques associées à l’initiative de construction nationale, ont également souligné l’importance du partenariat politique entre les autorités et les élites pour la poursuite du moteur de développement du pays.
Les interventionnistes ont également soulevé le problème de la sécurité nationale en examinant les angles que l’Algérie peut adopter pour faire face aux défis posés sur la scène nationale et internationale, notamment transcontinentaux qui menacent l’ensemble du système de sécurité, car ils considèrent que l’Algérie, avec ses vastes frontières , représente un continent à lui tout seul, et il est difficile de prévoir la protection de ces frontières à moins qu’il n’y ait aucune valeur ajoutée de la citoyenneté.
Le dernier symposium organisé au siège d’al-Arandi en préparation du symposium national de l’initiative National Building Movement, qui doit être organisé à la fin de ce mois de juillet, s’est conclu par la nécessité d’adopter des propositions qui soutiennent la position de l’Algérie à l’extérieur, notamment à la lumière des grands efforts déployés par la diplomatie algérienne dans de nombreux dossiers internationaux notamment.