ALGER – La Direction Générale des Forêts et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) ont signé, mercredi en Algérie, le document du projet « Réhabilitation et Aménagement Paysager Intégré Durable pour la Production des Forêts de Chêne-liège en Algérie » au siège du ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
Le document a été paraphé par le Directeur Général des Forêts, M. Ali Mahmoudi, et le Coordonnateur Résident du système des Nations Unies en Algérie, en tant que représentant de l’organisation « FAO » en Algérie, M. Eric Overfast, en présence de les cadres du secteur.
Le projet est pour but du développement durable du chêne-liège en Algérie
Lors de la cérémonie de signature, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhamid Hamdani, a souligné la dimension économique, sociale et écologique du projet, qui a été financé à hauteur de 27 millions de dollars sur 4 ans, en partenariat avec la FAO et l’Environnement Mondial, en tant qu’outil de développement qui créera une dynamique au niveau des forêts en termes de création d’emplois, selon le ministre, ce projet devrait être restructuré dans le cadre du développement durable du chêne-liège, dans le cadre de la politique de développement forestier de la filière à l’horizon 2035, notamment en ce qui concerne la gestion durable des richesses forestières, avec l’objectif d’atteindre les objectifs de développement durable inclus dans l’Agenda 2030 des Nations Unies.
Eric insiste sur l’importance du projet et son impact sur la relation entre l’organisation et le ministère de l’agriculture
Le projet, qui concerne dans un premier temps trois états, cible trois sites qui diffèrent écologiquement, économiquement et socialement, sur une superficie de 22 530 hectares, que sont la forêt de Bani Idir à Jijel, la forêt de Taourirt Igil à Bejaia et la forêt de Hafir. forêt à Tlemcen, confirme Hamdani, les forêts en Algérie couvrent une superficie d’environ 4,2 millions d’hectares, dont les forêts de liège occupent 11%, avec une superficie totale de 440 000 hectares, dont 150 000 hectares en tant que zone productive avec une production annuelle moyenne de 60 000 quintaux, les forêts de chêne-liège s’étendent en tant qu’espèce méditerranéenne le long des zones côtières de l’Algérie, ce qui lui a permis de se classer au troisième rang parmi 7 pays producteurs, après le Portugal et l’Espagne, Pour sa part, le Coordonnateur Résident du système des Nations Unies en Algérie en tant que représentant de l’organisation « FAO » en Algérie, Eric Overfast, a souligné l’importance du projet, qui a renforcé les relations de coopération entre l’organisation et le Ministère de l’Agriculture et Développement rural en Algérie, soulignant qu’il représente « une réussite pour ce nouvel engagement, et surtout des bénéfices pour les générations futures ».
Le projet vise à conserver, récolter et gérer de manière durable les écosystèmes forestiers algériens de chênes d’importance mondiale, ainsi qu’à créer une valeur durable à partir des produits, biens et services de l’écosystème du chêne-liège et à vulgariser l’expérience à travers les expériences acquises.