Un député à l’Assemblée nationale française (Chambre basse du Parlement), Hubert J-LAFERRIERE, a exprimé son mécontentement face à l’approche diplomatique adoptée par le président français Emmanuel Macron, et son gouvernement dirigé par John Castax, concernant le passé colonial de son pays, et a mis en garde des répercussions de cette politique sur les relations avec la France, l’Algérie.
Interrogé sur la suite à donner par le gouvernement français à la question de la mémoire et de la rotation de la page du passé colonial de son pays en Algérie, le représentant français a répondu : « Nous sommes face à une situation inacceptable.
Le président Emmanuel Macron avait qualifié la colonisation française de l’Algérie en 2017 de crime contre l’humanité, puis on entend du Premier ministre, John Castax, un autre mot dans lequel il dit qu’il ne faut pas s’excuser pour le passé colonial », mais il l’a fait. n’indique pas la date de la déclaration de Castax.
En réponse à une question du journaliste de Radio Orion, Ibar Lafriar s’est interrogé sur la cohérence de la position diplomatique de l’exécutif français sur la question de la mémoire, dans un clip vidéo qu’il a posté sur son compte sur le service de SMS « Twitter ».
Commentant cette question, le député français a ajouté : « J’ai accueilli avec une grande satisfaction l’idée du président français de confier à l’historien Benjamin Stora la préparation d’un rapport sur le colonialisme français en Algérie, comprenant des recommandations qui conduiraient à la réconciliation de la mémoire entre les deux pays. »
Mais le problème, de l’avis du parlementaire français, réside dans les déclarations du président Macron fin septembre dernier, qui ont provoqué une crise diplomatique majeure avec l’Algérie. niveau de la présidence française, Macron a fait des déclarations choquantes à l’égard de l’Algérie. Ces déclarations ont choqué non seulement les Algériens, mais aussi les historiens, menés par l’historien Benjamin Stora lui-même.
Ici, le parlementaire français faisait référence à la question soulevée par un détenu de l’Elysée sur le fait qu’une nation algérienne existait avant le colonialisme français, ainsi qu’à son discours selon lequel l’histoire officielle de l’Algérie n’est pas basée sur des faits, comme le prétendait Macron.
On sait que les déclarations du président français de l’époque avaient provoqué une crise diplomatique majeure entre l’Algérie et Paris, et provoqué la convocation de l’ambassadeur d’Algérie à Paris, Mohamed Antar Daoud, pour protester contre ces déclarations. et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, en Algérie, visite précédée d’une trêve française, à laquelle le président français et son ministre des Affaires étrangères ont consenti.
Le député français a rappelé les dangers de telles déclarations sur les relations bilatérales : « Il faut avertir que les déclarations du président français ne servent pas nos relations diplomatiques, mais nuisent plutôt à la France, car le pays de la Déclaration des droits de l’homme et de la citoyenneté a un position unique et distinguée sur la scène internationale, et une position aussi distinguée est mise à mal par de telles déclarations (Macron), et elle ne sert pas la position de la France dans le monde, qui doit défendre les opprimés.