Les tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie se sont intensifiées, marquées par des mesures diplomatiques abruptes et chargées de symboles. Récemment, l’Algérie a expulsé douze fonctionnaires du ministère français de l’Intérieur, leur donnant 48 heures pour quitter le pays.
En réaction, la France a adopté une démarche similaire mardi, ordonnant l’expulsion de douze agents algériens et rappelant son ambassadeur à Alger pour des consultations. Bruno Retailleau a qualifié cette action de « totalement appropriée », la considérant comme une riposte à une provocation algérienne. Sur CNews, il a déclaré que l’Algérie avait le choix entre l’escalade et le dialogue, tout en soulignant sa préférence pour une position ferme.

Il a également critiqué les activités présumées de l’Algérie en France, les jugeant inacceptables. De son côté, Jean-Noël Barrot a souligné sur TF1 que malgré les différends, l’Algérie devait respecter ses engagements en matière de migration et de sécurité. L’Algérie a répondu en justifiant l’expulsion des fonctionnaires français comme une décision souveraine liée à l’arrestation d’un agent consulaire algérien en France.
Elle a accusé Bruno Retailleau d’avoir aggravé les tensions. En parallèle, des critiques internes en France, notamment de Jean-Philippe Tanguy, ont pointé du doigt une réaction française tardive et inefficace face aux actions de l’Algérie. Les événements futurs entre les deux nations dépendront probablement de leur choix entre l’escalade et le dialogue, mais pour l’instant, les signes indiquent une inclinaison vers l’escalade.