Une situation pour le moins compliquée. En effet, près de 150 algériens ont passé un vrai calvaire dans la nuit du dimanche 30 au lundi 31 octobre à l’aéroport turc d’Istanbul. Alors qu’ils devaient embarquer vers Alger en début de soirée, Turkish Airlines a laissé ses clients dans un déni total, baffouant le droit international comme stipulé envers des passagers.
La décision de la compagnie aérienne Turkish Airlines de ne pas décoller le dimanche à l’heure convenu soit 21 heures 40 (heure locale) a laissé près d’une dizaine de passagers, dont certains en transit majoritairement des citoyens algériens, de retour de la Mecque, dans le désarroi total. On note également la présence de personnes âgées, selon plusieurs témoignages d’internautes.
Si l’on se fie au droit international, ces passagers devaient être pris en charge par la compagnie aérienne Turkish Airlines en les amenants passer la nuit dans un hôtel. Ainsi, le transporteur n’a rien voulu savoir en évoquant un « cas de force majeure » pour justifier ce relâchement vis-à-vis de ses voyageurs.
Des passagers menacés
A souligner par ailleurs que parmi ces passagers en transit, certains y ont passé, dans l’enceinte de cet aéroport, au moins 12 heures de temps. C’est dire en fait que l’attente était déjà longue avant le retard du vol Turkish Airlines THY655. Et ce que rejettent les passagers concernés, notamment ceux qui interviennent sur les réseaux sociaux, c’est l’argument météo, parce que, estiment-ils, la compagnie aérienne nationale Air Algérie a opéré deux vols Istanbul-Alger durant la même nuit; le premier, DAH3015, à 2 h 20 et le second, DAH3019, à 5 h 00.
Pire encore, des témoignages ont fait savoir que des agents de la compgnie turque ont menacé de faire appel à la police face à des passagers « abandonnés » qui ont dénoncé l’attitude de ces derniers dans le but de leur faire peur. D’ailleurs, certains ont décidé de déposer plainte contre la compagnie turque pour non-respect du droit international en matière d’aviation civile.