Le président de la République Tunisienne sort encore une autre carte de sa porche. Cette fois ci, cette carte qui n’est rien d’autre que la taxe des riches du pays, sera joueur face au Fonds monétaire international (FMI).
En effet, pour se passer des prêt du Fonds monétaire international (FMI), dont il rejette les « diktats », le président de la Tunisie Kaïs Saïed propose l’introduction de taxes supplémentaires ciblant les plus riches du pays. Pour justifier sa décision, selon un communiqué de la présidence, le président explique que le système de subventions aux produits de base actuellement en place bénéficiait à tous les Tunisiens, y compris les plus aisés.
Par conséquent, il n’est pas criminel de « prendre l’excédent d’argent des riches pour le donner aux pauvres ». « Au lieu de lever les subventions au nom de la rationalisation, il serait possible d’introduire des taxes supplémentaires à ceux qui en bénéficient sans qu’ils en aient besoin », a-t-il affirmé, en expliquant qu’un tel mécanisme permettrait à l’État de ne pas se soumettre aux « diktats étrangers ». Il est à noter que, le président n’a pas encore défini le seuil de revenus ou de patrimoine définissant la richesse.