Le président américain, Donald Trump, a récemment élargi la politique de « travel ban », interdisant l’accès aux États-Unis à des citoyens de nouveaux pays, invoquant des préoccupations de sécurité nationale. Cette décision, mise en place depuis juin 2024, affecte majoritairement des pays africains, ainsi que la Syrie et les territoires palestiniens.
Nouveaux pays ajoutés à la liste
En plus des nations déjà concernées, le nombre total de pays sous cette interdiction s’élève désormais à dix-neuf. Parmi les derniers entrants, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Soudan du Sud, soit quatre pays africains, ainsi que la Syrie et les territoires palestiniens. Le Soudan du Sud faisait déjà l’objet de restrictions mais voit celles-ci intensifiées. Cela signifie que les visas pour ces pays seront systématiquement refusés.
Raisons de sécurité nationale pour Trump
Trump a justifié l’interdiction élargie en pointant du doigt la présence d’activités terroristes dans plusieurs de ces pays, notamment le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Des nations comme la Sierra Leone et le Laos, précédemment sous restrictions partielles, sont maintenant totalement interdites.
Conséquences et exceptions
L’Afrique reste la région la plus impactée par cette politique, avec douze nations subissant des restrictions partielles. Quelques exceptions existeront pour ceux dont l’entrée sert les intérêts des États-Unis, comme les diplomates et les sportifs. L’évolution de la situation internationale, particulièrement avec des pays comme le Turkménistan, pourrait voir des assouplissements.
Enfin, cette décision pourrait donner à des compétiteurs internationaux comme la Chine et la Russie des opportunités d’accroître leur influence. De plus, des questions se posent quant à la Coupe du Monde 2026, qui ne pourra pas accueillir les supporters des pays interdits.
