Une inquiétude grandissante s’installe à Orly, où un couvre-feu potentiellement étendu menace les opérations aériennes, en particulier celles des low-costs telles que Transavia. Cet article du mercredi 24 janvier 2024 explore les implications et les scénarios possibles, mettant en lumière l’impact sur l’aéroport parisien.
Un couvre-feu d’Orly strict : Transavia en première ligne
Le Groupe ADP tire la sonnette d’alarme en déclarant qu’Orly détient le couvre-feu le plus restrictif d’Europe, surpassant même Francfort et Genève. Cette affirmation pourrait bientôt être confirmée par une étude gouvernementale en cours, suggérant un allongement du couvre-feu pour atténuer la pollution sonore autour de l’aéroport parisien. Transavia, compagnie low-cost majeure à Orly, se trouve dans une position délicate face à ce scénario potentiel.
Incertitude à Orly : Les low-costs dans la tourmente
Depuis 1968, le couvre-feu d’Orly, en place de 23h30 à 6h, pourrait subir une extension à partir de l’année prochaine. Deux des trois scénarios actuellement étudiés dans le cadre de l’approche équilibrée (EIAE) envisagent cette possibilité pour réduire l’impact sonore sur les riverains. Pour les compagnies aériennes, notamment les low-costs qui maximisent l’utilisation des avions tout au long de la journée, un tel scénario serait cauchemardesque. Malgré les perturbations causées par la période Covid, une résolution rapide de ce dossier est attendue, bien que l’absence actuelle de direction au ministère des Transports puisse retarder le processus.
Échéance imminente : Le bruit à Paris-Orly sur le point d’être tranché
Pascal de Izaguirre, président de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam) et PDG de Corsair, indique que la résolution du dossier du bruit à Paris-Orly est proche. Bien que temporairement suspendue en raison de l’attente de finalisation du gouvernement, les conclusions de l’étude d’impact devraient être dévoilées dès le premier trimestre de cette année. Le calendrier définitif dépendra de la nomination complète du gouvernement. Transavia retient donc son souffle.