Un fidèle a été assassiné à l’arme blanche dans une mosquée du Gard, en France. L’émotion est vive dans la communauté musulmane, tandis que les autorités appellent à une enquête rapide et à des mesures renforcées.
Une attaque choquante dans une mosquée du Gard en France
La commune de Grand-Combe, près d’Alès, a été le théâtre d’un drame bouleversant ce vendredi 25 avril. Un fidèle, prénommé Aboubakar, a été sauvagement poignardé alors qu’il accomplissait seul sa prière matinale dans la mosquée du Gard. Le corps de la victime, un homme très apprécié pour son dévouement et sa générosité, a été retrouvé quelques heures plus tard par d’autres fidèles.
Les images de vidéosurveillance, bien que précieuses pour l’enquête, n’ont pas permis d’identifier immédiatement l’auteur de ce crime atroce, activement recherché par les forces de l’ordre. Face à l’horreur, la Grande Mosquée de Paris a exprimé sa profonde indignation et a condamné cet acte avec la plus grande fermeté, appelant les autorités à élucider rapidement les circonstances de cet assassinat survenu dans un lieu de prière.

Un appel à la protection des lieux de culte et à la justice
La mort d’Aboubakar intervient dans un contexte national déjà tendu, survenant au lendemain d’une autre attaque mortelle dans un lycée à Nantes. Dans ce climat alarmant, la Grande Mosquée de Paris a rappelé l’importance de préserver la sécurité dans les sanctuaires religieux, affirmant que la violence n’a aucune place dans des espaces consacrés à la paix et au recueillement.
De nombreuses voix officielles se sont élevées, dont celles du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et du préfet du Gard, pour exprimer leur soutien à la communauté musulmane et promettre que justice sera rendue. L’enquête, désormais requalifiée en « assassinat », mobilise une cinquantaine de gendarmes sous l’autorité du procureur d’Alès, avec pour objectif de retrouver au plus vite l’auteur de cet acte abominable.