Algérie –Initialement prévu pour le 28 novembre dernier, le procès du fils de l’ex-ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a été reporté au 19 décembre prochain.
Boumédiene Belhimer est poursuivi pour « trafic de stupéfiants » et d’association de « malfaiteurs ». Il retrouvera sur le banc des accusés 7 autres personnes présentées comme ses acolytes dans un vaste réseau de trafic de drogues et de commercialisation des stupéfiants qui opérait entre Oran et Alger. Il manque dans cette affaire un membre toujours en fuite à l’étranger. Celle-ci a éclaté à la suite du démantèlement d’un réseau de stupéfiants qui opère entre l’axe Oran-Alger.
Pour rappel le fils d’Ammar Belhimer est est en détention provisoire à la prison de Belhacel dans la wilaya de Relizane en attendant son procès. Selon les dispositions de l’article 15 du code pénal algérien, le fils du ministre de la Communication risque jusqu’à 15 ans de prison ferme. En effet, en Algérie il est puni d’un emprisonnement de cinq (5) ans à quinze (15) ans et d’une amende de 500.000 DA à 1.000.000 DA quiconque a facilité à autrui l’usage illicite de stupéfiants ou substances psychotropes, à titre onéreux ou gratuit, soit en lui procurant dans ce but un local, soit par tout autre moyen.
Par ailleurs, il faut souligner que Boumédiene Belhimer est déjà condamné dans trois affaires précédentes de trafic de drogues. Il avait été arrêté et épinglé pour deux affaires de consommation de produits stupéfiants pour lesquelles il avait été condamné à des amendes et de la prison avec sursis. Quant à la troisième affaire, il avait écopé de 18 mois de prison ferme en raison de son implication dans des trafics de vente de stupéfiants. Ce qui laisse croire que le fils de l’ex-ministre de la Communication dispose d’ores et déjà d’un casier judiciaire alarmant et il est connu des services de sécurité pour ses agissements répréhensibles et immoraux.