La Belgique et l’Allemagne adoptent des mesures plus strictes pour encadrer l’immigration, marquant un tournant majeur dans leur approche.
La Belgique opte pour une politique migratoire plus rigoureuse
Sous l’impulsion de la nouvelle ministre Anneleen Van Bossuyt, la Belgique durcit l’accès aux titres de séjour et aux aides sociales. Le délai pour bénéficier des prestations sociales passe à cinq ans, tandis que les conditions du regroupement familial deviennent plus strictes. En parallèle, le pays prévoit d’augmenter les expulsions et de renforcer le contrôle aux frontières en cas d’afflux migratoire important.

L’Allemagne durcit le ton sous l’influence des conservateurs
Avec la victoire du parti de Friedrich Merz et la montée de l’extrême droite, l’Allemagne s’engage également dans un virage anti-migratoire. Les nouvelles orientations visent à limiter l’installation des étrangers et à renforcer les expulsions. Un vote récent au Parlement, soutenu par les conservateurs et l’AFD, marque la volonté de rompre avec la politique migratoire plus souple des années Merkel.