L’histoire de Djamila, une Algérienne vivant en France depuis plusieurs années, révèle les défis administratifs auxquels font face certains étrangers en situation régulière. Bien qu’ayant une carte de résidence de 10 ans, elle perd son titre de séjour, après son divorce.
Perte de titre de séjour et accusations de « mariage blanc »
Djamila, arrivée en France en 2016 et mariée à un Français, obtient un titre de séjour de 10 ans. Mais après avoir subi des violences conjugales, elle décide de divorcer et commence à reconstruire sa vie. À son retour d’un voyage en Algérie, elle découvre avec consternation que son titre de séjour est annulé et qu’elle est visée par une procédure d’expulsion. La préfecture soupçonne un « mariage blanc« , considérant son divorce comme preuve d’un mariage de complaisance, malgré sa plainte pour violences conjugales.
La décision annulée et le droit au séjour rétabli
Djamila engage un avocat pour contester cette décision qu’elle juge injuste et non fondée. L’avocat souligne le statut de victime de violences conjugales de sa cliente et l’illégalité de la décision préfectorale. Après une procédure devant le tribunal administratif, la décision de la préfecture est annulée, et Djamila retrouve enfin son droit de séjour en France, marquant une victoire pour ses droits et pour la protection des victimes de violences conjugales.