À partir de 2025, des exigences linguistiques renforcées, un CIR prolongé et un test civique deviennent essentiels pour l’obtention d’un titre de séjour en France. Découvrez les détails.
Allongement du CIR : une intégration approfondie pour les étrangers
Dès 2025, l’obtention d’un titre de séjour en France sera soumise à de nouvelles exigences visant à renforcer l’intégration des primo-arrivants. Parmi les changements majeurs figure la prolongation du Contrat d’intégration républicaine (CIR), actuellement d’un an, à une durée de deux ou trois ans. Ce dispositif, introduit en 2016, permettra un suivi plus approfondi, incluant des formations linguistiques et civiques renforcées.
Selon Othman Nasrou, secrétaire d’État à la Citoyenneté, ce prolongement est essentiel pour offrir aux étrangers le temps nécessaire pour s’adapter pleinement aux normes culturelles et républicaines françaises. Par ailleurs, les candidats devront prouver une meilleure maîtrise de la langue française à travers une certification officielle et démontrer leur adhésion aux valeurs républicaines via un nouveau test civique.
Titre de séjour : Exigences linguistiques et catégories concernées
La réforme impose des critères linguistiques plus stricts : les demandeurs de titres de séjour devront désormais réussir un examen attestant d’une maîtrise satisfaisante du français. Cette exigence reflète la volonté d’assurer une intégration réussie, alors que les cours de langue actuels sont jugés insuffisants.
Le CIR s’appliquera principalement aux primo-arrivants visant une carte de séjour pluriannuelle, à l’exception des ressortissants de l’Union européenne, des mineurs étrangers, des étudiants, et des réfugiés bénéficiant de protection internationale.
Enfin, le volet civique renforcé mettra l’accent sur la compréhension pratique des valeurs telles que l’égalité, la laïcité et la lutte contre les discriminations. Avec ces nouvelles règles, la France ambitionne une intégration harmonieuse et durable des étrangers dans sa société.