La crise diplomatique entre la France et l’Algérie impacte directement les ressortissants algériens, exclus du dispositif de régularisation par les métiers en tension.
France : Une décision aux implications politiques et sociales
Dans un contexte de tensions croissantes entre la France et l’Algérie, le gouvernement français a décidé d’écarter les Algériens du dispositif de régularisation par les métiers en tension. Cette mesure, portée par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, vise à faire pression sur Alger, notamment sur la question des expulsions des sans-papiers sous OQTF.
Malgré les réserves du président Emmanuel Macron, qui a jugé inutile une dénonciation unilatérale des accords de 1968, Retailleau maintient sa position. Son représentant spécial, Patrick Stefanini, a confirmé que la nouvelle liste des métiers en tension, qui servira de base pour les régularisations, exclura les Algériens.

Un bras de fer qui complique la situation des travailleurs algériens
L’actualisation de la liste des métiers en tension, attendue prochainement, vise à combler les pénuries de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs dans l’Hexagone. Cependant, en excluant les Algériens de cette opportunité, le gouvernement accentue leur précarité et restreint leurs perspectives de régularisation.
Cette décision est perçue comme une nouvelle tentative de pression sur l’Algérie, qui refuse de se plier aux exigences françaises en matière de réadmission de ses ressortissants sous OQTF. L’avenir de cette mesure dépendra de l’évolution des relations diplomatiques entre les deux pays, mais elle marque déjà une étape importante dans le durcissement de la politique migratoire française.