Avec l’essor des réseaux sociaux, notamment TikTok les divorces d’influenceurs soulèvent de nouvelles questions juridiques. Entre propriété numérique et partage des revenus, découvrez les défis de cette nouvelle réalité.
Divorces et TikTok : une nouvelle zone grise juridique
Dans un monde où les influenceurs font carrière sur des plateformes comme TikTok, Instagram ou YouTube, les divorces prennent une tournure inédite. Le cas de Kat et Mike Stickler, ex-couple ayant partagé un compte TikTok suivi par 4 millions d’abonnés, illustre cette problématique. Au-delà de leur séparation personnelle, ils ont dû trancher sur la gestion de ce compte, devenu un enjeu financier et professionnel.
Les réseaux sociaux, souvent sources de revenus majeures pour les créateurs, posent des défis juridiques uniques. Contrairement à des biens matériels comme une maison, il est difficile d’évaluer la valeur d’un compte numérique ou de déterminer la contribution de chacun dans son succès. Qui a produit les idées, tourné les vidéos ou interagi avec les abonnés ? Ces questions complexes rendent le partage des actifs numériques incertain.
Anticipation et cadre juridique en évolution
Pour éviter de telles disputes, certains influenceurs prennent les devants. Vivian Tu, experte en éducation financière, a intégré ses comptes numériques dans son contrat prénuptial, affirmant : « Mes réseaux sociaux sont mon CV, ils représentent mon travail. » Une démarche prudente dans un secteur où les revenus dépendent des algorithmes et des tendances.
Face à l’essor des métiers digitaux, les experts appellent à une adaptation du cadre légal pour encadrer ces nouvelles réalités. À mesure que ces professions se développent, la formalisation de la propriété numérique pourrait devenir essentielle, permettant ainsi d’éviter des conflits prolongés et coûteux dans les divorces de demain.