Tiaret s’est réveillée cette semaine face à une grave pénurie d’eau. Découvrez comment la province en est arrivée là et la réponse du gouvernement pour y remédier.
La Pénurie d’Eau à Tiaret
Cette semaine, Tiaret s’est retrouvée confrontée à une grave pénurie d’eau, un événement rare qui a fait réagir les autorités au plus haut niveau. Le problème, exacerbé par plusieurs facteurs, a été abordé lors de la réunion du Cabinet le dimanche 2 juin, et menace de s’étendre à d’autres régions de l’Algérie. Comment la province en est-elle arrivée là ?
Intervention Gouvernementale et Projets Futurs
Selon Ali Bouguerra, le wali de la ville, la province recevra bientôt son approvisionnement en eau de la station de dessalement d’eau de mer de Mostaganem. Cela est considéré comme une alternative à la capacité limitée du barrage de Bekhedda, qui ne répond plus aux besoins de la population locale, suscitant des inquiétudes quant aux pénuries d’eau. Le gouvernement a annoncé des mesures d’urgence pour résoudre le problème, avec la visite des ministres de l’Intérieur et des Ressources en Eau le lundi 3 juin.
Agriculture et Utilisation de l’Eau
Cette crise de l’eau dure depuis trois ans, affectant la plupart des municipalités. Alors que le barrage de Bekhedda fournissait traditionnellement 80 % de l’eau, les sécheresses récentes ont épuisé ses réserves, le rendant incapable de répondre à la demande. Par conséquent, des opérations de transfert d’eau et de camionnage ont été menées pour approvisionner les zones affectées. Cependant, certaines communautés n’ont accès à l’eau que tous les quelques semaines, soulignant la gravité de la situation.
Gestion de l’Eau et Initiatives Futures
Des efforts sont en cours pour répondre à cette crise à travers divers projets. Il s’agit notamment de la construction de pipelines pour transférer l’eau du Chott Chergui à la ville et de l’établissement de nouveaux puits à Adjarmaya pour fournir de l’eau aux villes environnantes. De plus, des mesures sont prises pour réguler l’utilisation de l’eau dans l’agriculture, étant donné que plus de 70 % de l’eau disponible est allouée à ce secteur chaque année.