Les négociations pour l’importation de gaz naturel liquéfié (GNL) entre l’Irak et l’Algérie, rapportées par la plateforme spécialisée Attaqa, ont récemment été interrompues. Ces discussions ont pris place dans un contexte où l’Irak cherche activement à diversifier ses sources d’énergie pour répondre à la demande croissante.
Contexte des discussions sur le GNL
Le pays, qui importe en grande partie son gaz d’Iran pour ses centrales électriques, recherche actuellement des alternatives auprès de différents pays producteurs. L’Algérie avait émergé comme un candidat important grâce à son statut de producteur majeur de gaz en Afrique.
Raisons de la suspension des pourparlers
Les discussions entre l’Irak et l’Algérie, qui avaient pour objectif d’établir un partenariat pour l’importation de GNL, ont été suspendues. Cette décision serait liée à l’incapacité de l’Irak à offrir des garanties suffisantes quant à la méthode de paiement. De plus, les pays fournisseurs, tels que l’Algérie et Oman, n’ont pas manifesté un vif intérêt à continuer les négociations en raison des quantités de GNL relativement modestes proposées par l’Irak. Ce manque d’enthousiasme, ajouté aux incertitudes concernant les engagements financiers de l’Irak, a conduit au blocage de ces négociations.
Options alternatives pour l’Irak
Malgré la suspension des pourparlers avec l’Algérie et Oman, l’Irak continue d’explorer d’autres options pour sécuriser ses approvisionnements en GNL. Le pays envisage des partenariats avec d’autres acteurs globaux comme les États-Unis et le Qatar. De plus, l’Irak investit dans le développement de ses infrastructures pour importer du GNL, notamment via des terminaux flottants. Parallèlement, le pays travaille à augmenter sa production de gaz domestique, avec des projets tels que le champ gazier d’Akkas, bien que ces initiatives rencontrent des obstacles en termes d’investissement et d’infrastructure.