A l’occasion de la journée nationale de la presse et du premier numéro du journal Résistance algérienne, porte-parole du Front et de l’Armée de Libération nationale, un certain 22 octobre 1955, le chef de l’Etat Tebboune à une nouvelle fois salué le professionnalisme de la presse algérienne. Aussi Tebboune a instruit le gouvernement à l’effet de « continuer à soutenir les nouvelles chaînes de télévision et stations de diffusion qui ont été mises en service».
A travers son message Tebboune a appelé, l’Exécutif à la confection de la batterie de textes législatifs censés encadrer la profession de journaliste. Aussi le Président Tebboune a instruit l’Exécutif pour «accélérer l’achèvement de l’élaboration de la loi organique sur les médias, la loi sur l’audiovisuel, la loi sur la presse écrite et la loi sur la presse électronique». A noter que cet effort législatif est nécessaire pour stabiliser le secteur de la presse, ainsi qu’a «promouvoir le rôle pivot du secteur des médias et de la communication dans la société», atteste le chef de l’État, non sans affirmer sa volonté et celle de l’État «à traduire les engagements que nous avons pris en consacrant la liberté d’expression de la presse écrite, audiovisuelle et électronique dans la Constitution». A cette occasion, Tebboune a également renouveler son attachement à l’édification d’une presse forte et libre en Algérie. Mais aussi à faire parvenir une information crédible à l’ensemble de la communauté nationale. « Nous avons œuvré à étendre les réseaux des stations de radio et de télévision à travers toutes les régions du pays », a-t-il souligné dans son message. Le Chef de l’Etat Tebboune attend de la presse qu’elle apporte sa contribution. Pour finir Tebboune a mis un point d’honneur à « saluer le niveau de conscience nationale de la famille des médias ».