À l’issue d’une réunion périodique du haut conseil de sécurité, présidé aujourd’hui, le 18 mai 2021, par le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, ce dernier a décidé de maintenir la fermeture des frontières terrestres du pays sauf en cas de nécessité.
Une réunion périodique du Haut Conseil de Sécurité a été consacrée aujourd’hui, entre autre, à la possibilité de l’ouverture des frontières terrestres en Algérie. Suite à cette réunion, présidée par le président Tebboune, il a été décidé de maintenir les frontières terrestres fermées, sauf en cas de nécessité, comme cela a été indiqué par le communiqué de la présidence. Toujours selon le même communiqué, le président Abdelmadjid Tebboune a pris le temps d’écouter les propositions et les interventions des membres du haut conseil de sécurité de l’État, concernant les mesures relatives à l’ouverture de l’espace aérien du pays et les mesures qui doivent être prises quant à l’entrée des voyageurs au pays à l’ombre de la crise sanitaire de la Covid-19.
Ouverture partielle des frontières
Dimanche dernière, à l’issue d’une réunion périodique du conseil des ministres, Le président Tebboune a donné son feu vert pour « une réouverture partielle des frontières » Algériennes. Le président Tebboune a précisé cependant que cette ouverture sera soumise à un protocole sanitaire strict.
Avant que l’annonce du chef de l’État ne soit faite, le ministre de la Santé et de la réforme hospitalière, Abderahmane Benbouzid, a déclaré, en marge de sa visite à l’hôpital de Boufarik à Blida, que des mesures strictes vont être appliquées afin d’éviter tout débordement dans la gestion de la crise sanitaire.
Le ministre a également indiqué qu’un test PCR négatif, de moins 36 heures avant le départ sera exigé des ressortissants Algériens et des ouvriers étrangers. Selon le ministre des tests antigéniques à l’arrivée sur le territoire algérien seront également réalisés. Les cas positifs décelés devront être mis en quarantaine dans des hôtels, aux frais des voyageurs.