Dans le bouillonnement du marché noir du Square Port Saïd à Alger, où les transactions informelles prospèrent, se dessinent des réalités financières divergentes. Ces écarts notables par rapport aux cours officiels de la Banque d’Algérie attirent l’attention sur la situation du dinar algérien. Dans cette édition du dimanche 31 mars 2024, nous vous dévoilons le taux de change du dinar algérien face aux principales devises étrangères.
Taux de change : Tendances observées sur le marché informel
Ce 31 mars, la monnaie européenne s’échange à 238.00 dinars algériens pour l’achat et à 240.00 dinars algériens pour la vente sur le marché noir. Sur le même marché noir, le dollar américain affiche un taux d’achat à 221.00 dinars algériens, tandis que son taux de vente grimpe à 223.00 dinars algériens. Les cambistes du marché informel proposent également le dollar canadien, coté à 159.00 dinars algériens pour l’achat et à 161.00 dinars algériens pour la vente. D’un autre côté, la livre sterling présente un taux d’achat de 275.00 dinars algériens et un taux de vente de 277.00 dinars algériens, soulignant ainsi les disparités notables entre les deux marchés de change.
Taux de change à la Banque d’Algérie
Sur le marché officiel, les cotations de la Banque d’Algérie, pour la période du 28 mars au 1ᵉʳ avril 2024, offrent un autre angle de vue sur les taux de change en vigueur. En effet, durant cette période susmentionnée, l’euro est coté à un taux d’achat de 145.45 dinars algériens et à un taux de vente de 145.52 dinars algériens. Le dollar américain, quant à lui, maintient sa stabilité avec un taux d’achat de 134.67 dinars algériens et un taux de vente de 134.69 dinars algériens.
Le dollar canadien de son côté s’échange à 99.07 dinars algériens pour l’achat et à 99.09 dinars algériens pour la vente. De même, la livre sterling affiche un taux d’achat de 169.87 dinars algériens et un taux de vente de 169.94 dinars algériens. Il est à noter que cette analyse met en lumière les écarts entre les deux marchés, soulevant des interrogations quant à l’impact de ces disparités sur l’économie algérienne à court et à long terme.