L’euro frôle les 260 dinars sur le marché parallèle en Algérie, réveillant les inquiétudes économiques et provoquant une ruée sur la devise. Quel est le taux de change de l’euro face au dinar algérien ?
Explosion du taux de change : l’euro flirte avec les sommets !
C’est un choc économique que personne n’ignore plus. Ce 21 avril 2025, l’euro atteint 259 dinars algériens sur le marché noir, un niveau jamais observé depuis décembre 2024. Une flambée qui sème l’alerte et met en lumière l’échec des politiques de régulation du marché des devises en Algérie. À Port-Saïd, haut lieu du marché informel à Alger, les cambistes dictent la loi : 100 euros contre 25 900 dinars. Fulgurant.
C’est du jamais vu. Les clients se bousculent, les prix montent à vue d’œil, confie un cambiste sous anonymat.
Et pour cause : la promesse d’une allocation touristique en devises, annoncée par le gouvernement pour mi-avril, s’est révélée n’être qu’un mirage. Résultat : les Algériens se ruent sur le marché noir, faute d’alternative.
📈 +70 % d’écart entre le taux officiel (151,16 DZD) et celui du marché parallèle. Un gouffre.
Taux de change : Marché local en tension, impact mondial sous-jacent
Derrière cette flambée, une double pression s’exerce :
- Interne, avec une spéculation alimentée par le flou gouvernemental.
- Externe, avec un euro qui gagne du terrain face au dollar américain.
Ce cocktail explosif renforce la volatilité du dinar et fait craindre le pire pour l’économie nationale. Le parallèle avec d’autres pays émergents s’impose : lorsque le marché noir devient le seul repère pour les citoyens, c’est tout un système monétaire qui vacille.
L’euro monte, la confiance s’effondre.
Le dinar glisse, les inégalités s’aggravent.
L’écart avec le marché officiel : une fracture béante
Le décrochage entre les taux officiels et informels n’a jamais été aussi criant. À la Banque d’Algérie, l’euro reste figé à 151,16 dinars. Un chiffre déconnecté des réalités du terrain. Les entreprises peinent à importer, les particuliers n’ont plus accès aux devises via les banques, et le marché noir devient un baromètre économique parallèle.
❝ Le vrai taux de change ? C’est celui de la rue, pas celui des bureaux, lance un importateur frustré.