Le marché noir des devises en Algérie montre une stabilité surprenante concernant les taux de change de l’euro et du dollar malgré la période estivale, contrecarrant les prévisions des cambistes. Découvrez les raisons derrière cette tendance inattendue.
Une Stabilité Surprenante sur le Marché Noir des Devises
En Algérie, le marché noir des devises traverse une période de stabilité inhabituelle, marquée par l’absence de fluctuations significatives du taux de change du dinar face à l’euro et au dollar américain. Depuis trois jours, ces taux sont restés inchangés, une situation rare pour le mois d’août, généralement caractérisé par une forte demande de devises en raison des vacances d’été.
Les taux de change
Le 8 août, la cotation de l’euro sur le marché noir s’établissait à 24 100 DA pour 100 euros à la vente, tandis que les cambistes achètent ce billet contre 23 950 DA. Du côté de la monnaie américaine, 100 dollars sont échangés contre 22 400 DA à la vente et 22 200 DA à l’achat. Cette stabilité, bien que bénéfique pour certains, contraste fortement avec les attentes des cambistes, habitués à une hausse des taux en cette période.
Les Prévisions Erronées des Cambistes et les Raisons de la Stabilité
Les cambistes du marché noir algérien avaient anticipé une augmentation des devises, notamment de l’euro, en s’appuyant sur les tendances des années précédentes. Cependant, leurs prévisions se sont révélées incorrectes, et la stabilité actuelle du taux de change s’explique par plusieurs facteurs inattendus. Premièrement, la rareté des visas pour les pays occidentaux comme la France, l’Italie, et l’Espagne a fortement réduit les départs à l’étranger, limitant ainsi la demande en devises. La majorité des demandes de visas obtiennent des réponses défavorables.
Autres raisons…
Deuxièmement, les nouvelles régulations imposées par les Douanes algériennes ont également joué un rôle clé. Les colis provenant de l’étranger sont désormais soumis à des contrôles plus stricts, considérés comme des importations déguisées. Cette mesure a entravé l’activité des Algériens qui importaient et revendaient des articles achetés en ligne, réduisant ainsi encore plus les besoins en devises.