Le ferry Tassili II, géré par l’ENTMV-Algérie Ferries, a quitté Marseille le 12 novembre 2025 après une rétention de 30 jours imposée par les autorités maritimes françaises. Cette situation résultait de problèmes techniques identifiés lors d’inspections portuaires. Le navire est arrivé à Alger le 13 novembre.
Causes de la rétention au Port de Marseille
La rétention du Tassili II a été décrétée le 13 octobre 2025 par le centre de sécurité des navires de la Dirm Méditerranée en France. Cette mesure suivait une inspection menée sous les auspices du mémorandum de Paris, un accord européen pour vérifier la sécurité des navires en mer. L’inspection a révélé des problèmes techniques significatifs, contraignant le navire à rester en port.
Le mémorandum de Paris est un protocole collectif servant à renforcer les contrôles de sécurité maritime dans les ports européens. Les inspecteurs maritimes s’y assurent de la conformité des navires avec les standards internationaux. Lors de son escale à Marseille, c’est dans ce cadre que le Tassili II a été inspecté.
Levée de la rétention et départ pour Alger
Pendant la rétention, ENTMV-Algérie Ferries a entrepris des démarches pour se conformer aux normes de sécurité maritime exigées. Selon le média spécialisé Le Marin, l’armateur public a corrigé les défauts signalés, permettant ainsi au navire de repartir. Le 12 novembre 2025, après un mois, la rétention a été levée, et le navire a quitté Marseille pour Alger.
Conclusion et implications pour ENTMV-Algérie Ferries
En arrivant à Alger le 13 novembre 2025, le Tassili II a conclu une période d’immobilisation au port de Marseille. Ce ferry, partie intégrante de la flotte de l’ENTMV, assure des liaisons en Méditerranée, notamment avec Marseille. Cet événement souligne l’importance des contrôles de sécurité dans les ports européens pour assurer le respect des normes maritimes internationales, essentielles pour la sécurité et l’environnement marin.
En conséquence, ENTMV-Algérie Ferries a dû investir des ressources importantes pour résoudre les problèmes techniques relevés par les autorités françaises.