Tassili Airlines, filiale de Sonatrach, critiquée pour son refus d’exécuter des jugements en faveur de ses pilotes. Une affaire qui soulève des questions sur la gestion publique et le respect des décisions judiciaires en Algérie.
Tassili Airlines au cœur d’une polémique judiciaire
La compagnie aérienne publique algérienne Tassili Airlines, filiale du groupe Sonatrach, fait face à des critiques croissantes pour son refus d’exécuter des décisions judiciaires rendues en faveur de ses employés, notamment des pilotes. Cette situation, qui persiste depuis plusieurs mois, met en lumière des dysfonctionnements dans la gestion des entreprises publiques et soulève des interrogations sur le respect des lois en Algérie.
Une résistance inquiétante face aux jugements
Les pilotes de Tassili Airlines, ayant intenté des actions en justice pour des différends liés à leurs rémunérations et droits de travail, ont obtenu gain de cause devant les tribunaux. Cependant, malgré les verdicts en leur faveur, la compagnie refuse d’appliquer ces décisions, accumulant des amendes quotidiennes. Cette attitude, perçue comme un défi envers les institutions judiciaires, suscite l’indignation.
L’intervention du député Ahmed Rabhi
Face à cette impasse, le député Ahmed Rabhi a officiellement saisi le ministre de l’Énergie. Dans une lettre, il a dénoncé cette situation, insistant sur l’urgence de faire respecter les jugements et rappelant les conséquences négatives pour l’image de l’entreprise et du secteur public.
Conséquences pour l’image de Tassili Airlines
Le refus de se conformer aux décisions judiciaires pourrait gravement nuire à la réputation de Tassili Airlines. En plus de perdre la confiance de ses employés, la compagnie risque de ternir sa crédibilité auprès du public. Cette affaire met également en lumière des lacunes structurelles dans la gestion des entreprises publiques en Algérie. Pour résoudre cette crise, les autorités doivent agir rapidement afin de garantir que Tassili Airlines respecte ses obligations légales et rétablir la confiance dans les institutions publiques. Cette affaire pourrait devenir un test décisif pour la crédibilité du système judiciaire algérien et l’État de droit.