La suspension de Youcef Belaïli a provoqué une vive réaction de l’Espérance de Tunis. Le club dénonce une décision injuste, remet en cause les instances disciplinaires tunisiennes.
Suspension de Youcef Belaïli : L’EST réagit
La récente sanction infligée à Youcef Belaïli – deux matchs de suspension et une amende de 5 000 dinars tunisiens – a mis le feu aux poudres entre l’Espérance Sportive de Tunis et les instances du football tunisien. Le club sang et or ne conteste pas seulement la sévérité de la sanction, mais surtout la manière dont elle a été prononcée. Dans un communiqué cinglant, la direction du club évoque une procédure biaisée, le rejet des arguments de la défense et l’incompétence présumée de l’organe disciplinaire chargé du dossier. Pour l’EST, la décision était visiblement prise d’avance.

Un bras de fer ouvert
Face à ce qu’elle qualifie d’injustice flagrante, l’Espérance a suspendu toute coopération avec la Ligue, exigé une réunion d’urgence avec la Fédération et menacé de boycotter les compétitions nationales. Le club ne compte pas en rester là : un recours a été introduit auprès de la commission d’appel, et une demande d’enquête a été transmise au ministère de la Jeunesse et des Sports.
Un appel à la retenue
Malgré la gravité du conflit, le club a appelé ses supporters à la retenue, tout en assurant qu’il défendra ses droits jusqu’au bout, y compris sur le plan international. Cette affaire illustre une crise plus profonde dans la gouvernance du football tunisien, avec pour toile de fond une rupture de confiance entre une institution sportive majeure et les autorités censées la réguler.