À 20 ans, Anis Hadj Moussa impressionne aux Pays-Bas. Comparé à Riyad Mahrez, il répond avec lucidité et ambition. Découvrez ses confidences étonnantes.
Hadj Moussa, l’héritier annoncé… mais pas l’imitateur
À seulement 20 ans, Anis Hadj Moussa fait déjà tourner les têtes. Pour beaucoup, il est le successeur naturel de Riyad Mahrez. Mais lui refuse le raccourci : « Riyad Mahrez est une source d’inspiration, mais je veux écrire ma propre histoire. » Une déclaration forte, pleine de lucidité.
Formé en France, le jeune ailier a pris un pari audacieux en rejoignant Feyenoord Rotterdam, l’un des clubs les plus exigeants d’Europe. Et le début n’a pas été un conte de fées. « Il y a eu des moments de doute », avoue-t-il. « Mais j’ai continué à avancer. » Pas de faux-semblants, juste du travail, de l’humilité et une foi inébranlable en ses capacités.
Un talent brut forgé dans la douleur et la discipline
Dès son arrivée aux Pays-Bas, Hadj Moussa a été plongé dans un univers où la concurrence est féroce. Là où certains auraient reculé, il s’est accroché. À force de rigueur et de talent, il a fini par taper dans l’œil du staff de l’équipe première de Feyenoord.
Son profil ? Un ailier explosif, à la fois créatif et efficace, capable de dribbler, de servir et de marquer. Une rareté. Et surtout, une maturité impressionnante pour son âge, qui contraste avec l’engouement parfois prématuré qu’on accorde aux jeunes talents. Il ne s’enflamme pas. Il construit.
L’équipe d’Algérie en ligne de mire : un avenir qui se dessine en grand
Alors que l’Algérie entame un nouveau cycle sous Vladimir Petkovic, Hadj Moussa pourrait bien être la surprise des prochains mois. Tout porte à croire qu’il se rapproche à grands pas de l’équipe A. Et si la relève de Riyad Mahrez n’attendait pas les projecteurs pour éclore ? Dans l’ombre, un futur Fennec prend forme, avec détermination, élégance et une soif de réussir qui laisse entrevoir un avenir étincelant pour le football algérien.