La Foire commerciale intra-africaine – IATF 2025, conclue mercredi au Palais des expositions d’Alger, a mis en lumière le poids croissant des start-ups et micro-entreprises algériennes au sein de l’écosystème d’affaires africain. Par le biais de diverses distinctions lors des compétitions organisées en marge de l’événement, l’Algérie s’est démarquée dans des secteurs clés tels que l’agriculture intelligente, la santé numérique et l’innovation sociale.
IATF 2025 : Émergence des start-ups algériennes sur la scène africaine
L’IATF 2025 a accueilli des entrepreneurs de divers pays africains, transformant Alger en un véritable point de rencontre économique. Cette édition, marquée par des concours, hackathons et rencontres d’affaires, a offert une plateforme précieuse aux projets technologiques et aux solutions d’entreprise venant d’une nouvelle vague de créateurs.
IATF 2025 : L’Algérie brille dans l’innovation technologique
Un des temps forts de cette foire était la compétition de start-ups dans le domaine de l’innovation technologique, où la société algérienne Qareeb a remporté la première place avec sa solution « Q Farming ». Ce système d’agriculture intelligente permet une collecte de données sur le sol et les conditions météorologiques, et contrôle à distance l’irrigation, même en l’absence de couverture réseau. Adam Debba, le fondateur, a déclaré que ce prix était une porte ouverte vers de nouvelles opportunités grâce à l’intérêt manifesté par de nombreux investisseurs africains. Les deuxième et troisième places ont été respectivement attribuées à Talktu du Nigeria et General Biotech du Cameroun.
Succès algérien dans le Hackathon Santé
Le hackathon dédié aux solutions numériques pour la santé a également vu l’Algérie exceller. Le projet « Amira Fertility » porté par les étudiantes Samia Bounab et Tamara Ndlovu, a permis à l’Algérie de décrocher la deuxième place. Ce projet, développé par deux étudiantes de l’École supérieure des sciences de l’aliment et des industries agroalimentaires, vise à accompagner les femmes dans le suivi de leur santé reproductive.
Le Nigeria a obtenu la première place avec « Info Care », et l’Égypte la troisième avec un projet mené par Riham Abdelkader. Dans la catégorie de l’entrepreneuriat jeune, Farah Bouras a pris la deuxième place avec une plateforme visant à diminuer les risques d’interactions médicamenteuses. Ce concours a prouvé le dynamisme des projets africains et souligne l’importance de l’innovation dans le processus d’intégration économique du continent.