Le match au nouveau stade de Tizi Ouzou génère des milliards, mais la JS Kabylie ne touche aucun revenu. Le club réclame la gestion du stade pour sécuriser son avenir financier.
La JSK privée des revenus du stade de Tizi Ouzou
Le récent match entre le CS Constantine et la JS Kabylie, tenu au nouveau stade de Tizi Ouzou, a engrangé plus de 2 milliards de centimes en recettes avec la vente de 38 000 billets. Cependant, la JSK, malgré son lien historique avec le stade, n’a pas perçu un dinar de cette somme. Bien que cette infrastructure ait été initialement attribuée au club par un décret présidentiel, elle est actuellement sous le contrôle de la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) de Tizi Ouzou, privant ainsi la JS Kabylie des revenus générés.
Possibilité de générer jusqu’à 40 milliards
Cette situation empêche également le club d’accéder aux recettes des publicités et d’autres sources de revenus liées à l’exploitation du stade. Si la JSK avait accès à ces fonds, elle pourrait potentiellement générer jusqu’à 40 milliards de dinars par saison, grâce à la tenue d’une quinzaine de matchs. Ce montant suffirait à couvrir les frais de gestion du club et à renforcer ses ambitions sportives.
Un enjeu crucial pour l’avenir financier de la JSK
La direction de la JS Kabylie, soutenue par son sponsor principal, Mobilis, aspire à reprendre le contrôle de l’exploitation du stade. Cependant, elle fait face à l’opposition de la DJS. Ce blocage entrave les perspectives de développement du club, qui aurait grandement besoin de ces ressources pour devenir financièrement autonome et compétitif à un haut niveau.
L’urgence de débloquer la situation
La gestion du stade permettrait à la JSK d’atteindre une stabilité financière et d’utiliser ces fonds pour renforcer ses performances sportives. Il est donc primordial que la situation soit débloquée pour que la JSK puisse tirer profit de cette infrastructure et exploiter pleinement son potentiel économique.