Bientôt, le nouveau stade de Baraki situé dans la banlieue sud de la wilaya d’Alger, sera inauguré. Ce dernier ne portera pas l’un des noms qui ont circulé ces derniers mois sur les médias et les réseaux sociaux. Les détails dans cette édition du vendredi 16 décembre 2022.
En effet, selon quotidien arabophone El Khabar, les autorités algériennes n’ont opté ni pour « le stade de l’équipe du Front de libération nationale » ni pour celui du « stade Hacene Lalmas ». L’État algérien a plutôt décidé de baptiser le nouveau stade de Baraki au nom du leader sud-africain Nelson Mandela. Celui-là qui a consacré sa vie à la lutte contre l’apartheid, un système raciste et ségrégationniste instauré par les Afrikaners ou les Sud-africains blancs, et qui est décédé en décembre 2013 après avoir présidé l’Afrique du Sud durant un mandat.
Selon quotidien arabophone qui cite des sources sûres, le ministère de l’habitat, de l’urbanisme et de la ville a été instruit par la présidence de la République pour préparer des panneaux avec le nom du leader sud-africain dessus. Même si aucune date n’a été donnée pour l’inauguration de cette enceinte sportive d’envergure, cette dernière devrait être inaugurée par le Chef de l’État Abdelmadjid Tebboune, durant ce mois de décembre 2022. Et ce, en prévision du match d’ouverture de la phase finale du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2023) qui aura lieu en Algérie du 13 janvier au 4 février 2023.
Quand est-il du nom du nouveau stade de Tizi-Ouzou ?
L’idée défendue dès le départ par feu Mohand Cherif Hannachi et qui voulait attribuer le nom de Abdelkader Khaled, ex-président de la JSK, au nouveau stade de Tizi-Ouzou, ne fait plus l’unanimité. Ces deux années, l’on voit de plus en plus de noms qui circulent sur les réseaux sociaux, à commencer par d’anciens joueurs, à l’instar de Kamel Aouis, décédé le 8 janvier 2010 ou Rachid Dali mort le 23 septembre 2021. Ou encore Arezki Kouffi, décédé le 21 novembre 2021, pour avoir été celui qui a marqué le but de l’accession de la JSK à la 1re division en 1969.
Cependant, un autre nom revient le plus ces derniers temps. Il s’agit de celui du chantre de la culture amazighe et du combat identitaire, Matoub Lounes. Ils sont tellement nombreux à défendre l’attribution du nom de Matoub au nouveau stade. Ce qui donne l’impression qu’il y a une unanimité autour de son nom. Mais les donnes changent encore. Le nom de Hocine Aït Ahmed, l’un des Chefs de la Révolution et le père du combat démocratique en Algérie, apparaisse et devienne de plus en plus insistant. La décision finale ne revient qu’aux autorités Algériennes.